Le pouvoir des mots.
Chapitre 1
Mardi 12 février 2850, Sanctuary, ville moyenne, jadis nommé Lens, situé dans l'ancienne France, elle n'a plus rien à voir avec sa splendeur d'avant la Grande Guerre.
Des murs gigantesques ont encerclés les ruines et les champs, plus rien ne semble pourtant vivre.
Cependant, un kilomètre sous terre se trouve les habitations, parcouru par de lumière bleuâtre, parfois jaunâtre.
Qu'est-il devenu de l'humanité ? Elle s'est réduit à s'abriter sous terre afin d'éviter les bombardements, qu'ils soient de type terroriste, ou d'une autre ville rivale. La vie est triste, la plupart des gens sont de simples fermiers, vivant dans la fin, et la pauvreté, mais surtout dans la peur d'être arrêté.
Les politiques ont gardé le pouvoir, en instaurant un régime totalitaire très strictes, où il n'y a pas de seconde chance, où la simple idée révolutionnaire est sévèrement puni.
Dans cette fourmilière humaine existe un jeune homme, qui s'appelle Grégoire. Contrairement à la plupart des gens, il n'est pas triste. Il travaille dure, et ne gagne pas très bien sa vie et est entouré de sa s½ur, Maya et de son père Joap.
Grégoire n'a pas vraiment d'ami, car sa mère est une scientifique, et peu de personne les apprécient,
Comme tout les jours, lui et son père étaient allé travailler dans les champs en surface, jusqu'au coucher du soleil, puis il passait voir sa grande s½ur qui avait son propre appartement. Elle était très intelligente, c'est pourquoi elle faisait des études très poussé, souhaitant une meilleure vie, elle avait choisi la voie des scientifiques.
-Tu vas bien Grégoire ? Pas trop fatigante cette journée sous le soleil ?
-Pfff, ne m'en parle pas, je suis exténué ! Et toi alors, dans les bureaux, ça allait ?
-Et bien justement, je voulais te parler d'un truc. Je pense que ça vas pas te plaire, avait-elle dit d'un ton peu assuré.
Grégoire s'installa sur une chaise, les yeux plissés, semblant dire "qu'est-ce tu nous fais là".
-Je vais partir dans une autre ville.
Grégoire écarquilla les yeux. Sa grande s½ur était bien plus enfin de compte, elle était aussi sa confidente, et avait eu moultes conversations, la voir partir était hors de question pour Grégoire. Elle reprit aussitôt :
-Ils veulent me faire passer des examens à Paris, et si je les réussis, je serais affecté directement sur cette dernière. Je suis désolé.
-Si c'est vraiment ce que tu veux... Je ne te laisserais pas partir sans rien faire.
Ainsi, Grégoire rentra chez lui en traînant le pas. Cherchant un moyen de faire comprendre à sa s½ur qu'elle ne pouvait pas partir. Le monde qu'il s'était construit, qui lui permettait d'être heureux semblait s'effondrer.
Une fois chez lui, il annonça la nouvelle à son père.
-Tu ne pensais pas qu'elle resterait ici, elle va faire comme sa mère, le tour du monde. Il va falloir qu'on se débrouille tout seul fiston.
Grégoire ne mangea pas ce soir là. Il rentra dans sa chambre et réfléchit pendant de long instant.
Soudainement, il regarda un morceau de parchemin, et son style avec un petit sourire aux lèvres.
-Que la fête commence.
"L'écriture est la peinture de la voix." -Voltaire.
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